Une commune rurale relativement à l'écart de l'animation générale

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Blauzac, qui avait été le chef-lieu d'un petit "canton" sous la Révolution française (entre 1790 et 1801), dépend du canton d'Uzès, entre ceux de Saint-Chaptes et de Remoulins (cantons agrandis en 1801 au dépens de celui de Blauzac, supprimé).

Ces deux bourgs en profitent, en acquérant au 19e siècle quelques fonctions administratives (gendarmerie, centre des impôts, poste, télégraphe, téléphone, etc) qui font défaut à Blauzac.

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Au début du 20e siècle Blauzac est donc assez isolée.

Elle n'a pas de gare, elle n'est pas reliée au chemin de fer qui passe plus au nord (Bourdic, Arpaillargues, Uzès) ou plus au sud (Nîmes).

Elle est également mal reliée à la route départementale Uzès - Nîmes qui traverse la commune, sans traverser le village.

Blauzac ne profite donc pas vraiment du train et de l'automobile naissante ; elle n'a pas d'industries, ne transforme pas de matières premières (argile, pierre, charbon, bois, etc) et se contente d'activités agricoles ou artisanales liées à l'agriculture.

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Il convient cependant de ne pas exagérer cet isolement : la route comme la gare ne sont pas très éloignées ; Uzès et Nîmes, avec leurs industries et leurs services, demeurent accessibles (aller-retour) dans la journée.